- Poèmes -




C'est ici que vous pourrez trouver tous mes poèmes, parfois écrits d'un jet, parfois en musique, parfois écrits selon des contraintes données par des amis... 
Bonne Ballade en Vers !







Amant des profondeurs Infernales,
Voici mon Coeur du Mal.

Tel le Pourrissement intérieur d'un Lys,
Voici mon Coeur du Vice.

Tant de fois Plié et tout Froissé,
Voici mon Coeur de Papier.

Étouffé sous son Tombeau,
Voici mon Coeur en Lambeaux. 

Grise Fumée qui dans l'air va se suspendre,
Voici mon Coeur de Cendre.

Petit Espoir sans Heure, 
Voici mon Coeur en Fleur.

Lancé à l'océan comme une ancre,
Voici mon Coeur d'Encre.

Fait de l’Ébène d'une Merle,
Voici mon Coeur de Perle.

Force Vive de toutes les manières,
Voici mon Coeur de Lumière.

A la Source de son Essence,
Voici mon Coeur en Présence.

Pris dans un Élan Symphonique,
Voici mon Coeur de Musique.

Ambre et Saveur du Miel,
Voici mon Coeur en Ciel.

Entre l'Ephémère et le Renouvellement sans Fin,
Voici mon Coeur, Humain.










Blancheur lisse,
D'un souffle soulevée,
Elle se fait la fidèle confidente de nos imaginaires.

Trace éternelle,
D'un mouvement ponctuel,
Elle se fait mémoire de nous-mêmes.

Des arbres descendue,
Elle transcende l'être et le monde,
Pour livrer aux hommes toute leur beauté.

Une feuille.

Sur ta feuille de vie, 
Tant encore à écrire,
Mais ne laisse pas le temps te balayer,
Goûte à chaque saison le fruit qu'il te propose,
Et écris toujours,
Ces mots d'existence.

Belle envolée,
Chère Fille d'un monde en Papier,
Puisse la brise t'apporter le baiser 
Que je t'envoie, avec joie !


Un très joyeux anniversaire à notre belle Suisse ! 

Bises tendres,

Ta Patoune.

Je recommence à écrire en cours ... il faut remarquer que c'est pratiquement toujours dans certaines matières que je ne citerais pas ... Enfin bref, encore un petit délire qui marche bien avec mes camarades, c'est de faire passer une feuille avec écrit : "Choisis un thème" et une fois les thèmes reçus, d'écrire sans avoir le droit de retoucher !
Merci à Pauline et Jeanne pour leur imagination ;)




Les feuilles

Bruissement des couleurs
Qui dansent avec la saison
Telles la couronne des arbres.

Perdre

Gouffre qui s'ouvre violemment
Dans un coeur surpris
De découvrir l'absence.

Papillon.

Le clignement fugace
De deux ailes arc-en-ciel
Vouées à voler le temps d'un soupir.

Mal de tête.

L'étau se resserre coup à coup
Écrasant nos tempes d'un battement 
De douleur qui nous enlise dans la fatigue.

Gastro Entérite

Sur le ventre qui se tord
Des mains souffreteuses se pressent
Avant qu'un repas ne fasse marche arrière. 









Gracieuse silhouette dressée sur le toit du monde,
Aux ailes bleues coupolées tel un salut grandiose,
Du mythique Animal qui vogue sur l'onde,
Car libre de s'emparer du ciel, il ose.

Mes yeux émerveillés d'une vision d'infini,
Se perdent au milieu des nuages amusés
De l'harmonieuse danse dont le Dragon les ravit,
Mon coeur palpite au rythme de ses envolées.

Ô Être des Airs et aux flammes teintées d'indigo,
Continue d'embrasser l'univers de ta présence,
De dérouler pour moi ce rêve si beau,
Je frissonne à l'espoir d'être ton témoin d'existence.

Pouvoir vivre à travers ton essence mordorée,
Me laisser emporter parmi les hautes strates,
Réchauffée sous la douce caresse du feu gardé,
En ton âme étrangère aux hommes disparates.

Oui, Grand Dragon Bleu, je m'offre à ton regard,
Frêle corps et humble esprit s'abandonnant en tes voiles,
Je perds mon enveloppe, observe, mon souffle part
Se poser dans ton ciel sous la forme d'une étoile.




Ecrit par mon Monsieur de Minuit, en l'honneur d'hier et d'aujourd'hui. :)


L'Amazone

La corolle comme un disque pâle dans l'aurore,
Disque de flamme blanche, d’absinthe en amphore,
Vacille dans l'été fumant autour de ton visage
Celui qui de son mont fait soleil aux longs rivages.
La fée verte a bourgeonné de son printemps passé
Et a laissé un fruit de passion glisser, rouler
De ses forêts céleste sous la patte parmi les faunes :
Reine Hannibal, règne animal aux bordure des aulnes,
Dévore à coeur battant, tant que la boisson est saine.
De la liqueur au sang qui se mêle dans tes veines
Vient rugir et s'enhardir ta silhouette douce.
L'hiver sauvage devenant une chevelure rousse
Grimpe sur l'étalon élyséen et chevauche les berges,
L'amazone et sa monture dans une tendre étreinte beige.











Petits poissons colorés,
Qui frétillent au milieu de la robe de la rivière,
Parée d'un jeu de lumière pétillant,
Elle rit en un chant continu.

Petits poissons,
L'un blanc comme un sourire de lune,
L'autre serti de la couleur du manteau de la nuit,
Dansent une valsent bubellée de leurs mouvements.

Petits poissons du ruisseau,
Demeurent des reflets à travers le miroir tremblotant,
Au rythme des vaguelettes de l'eau fraîche qui frémit,
Sous le regard de la forêt seulement habillée de son murmure.

Petits poissons, petits poissons,
Qui tracent des cercles dans l'eau,
S'éloignant un instant pour mieux se retrouver, 
Ils ne s'offrent que lorsque leurs petits coeurs résonnent sur l'onde.

L'onde.

L'onde qui fait vie.
Les petits poissons, finalement, vogue en elle.

Et s'abandonnent à une autre nature.

Petits poissons, petits poissons,
 Vous qui vous amusez dans ma rivière,
Vous dont les couleurs sont mes humeurs,
Ne vous arrêtez pas, rapprochez-vous, 
Dansez pour moi,
Et créez-nous votre monde.

Petits poissons,
Ils grandissent, se fortifient, s'approchent...

Au bord de la rivière ils s'échouent.


Ils viennent de sortir de mon coeur, et de ma bouche.

Ces poissons sont une part de moi.
Une part de toi.
Un nous qui vit.

Des mots.
Un mouvement.
Des couleurs.
Une valse.
Des bulles et des courants.

Petits poissons de ma rivière,
Je veux prendre le risque de les voir vivre.

Révèle-moi la lumière de nos nuits,
Je t'apporterai un sourire de lune.

Eloigne-toi de moi pour mieux me rattraper,
Laisse-moi tourner autour de toi.

Petit poisson de nuit,
Embrasse mon sourire.

Petit poisson bleu,
Serre la nageoire que je te tends.

Poisson de mes rêves,
Soit l'homme qui sort de l'eau.

Homme, 
Ne perds pas ce collier de coquillages,
Fait de nos mots, de nos baisers, de nos espoirs,
Et d'une promesse.

Suivre la rivière.













Ange, Ange,

Toi qui t'es posé au seuil de mes bras,

Ange, Ange, 

Je voudrais pouvoir saisir ta lumière,

Ange, Ange, 

Chuchote-moi ces deux mots célestes.

Ange, Ange,

Protège-moi de tes ailes blanches,
Embrasse l'onde de mon coeur,
Emmène-moi loin, loin,
Là où les Hommes ne nous verront pas.

Ange, Ange,

Crée une coupole de plumes perlées de pluie,
Nous n'avons que faire d'un monde déchiré,
De larmes, de son passé entaché.

Ange, Ange, 

S'il te plaît, envole-moi.

Ange, Ange, 

Toi qui vois tant la Terre,
Parle-moi de tes voyages,
Inscris en moi tes souvenirs,
Que je devienne ta mémoire et ta promesse d'avenir.

Ange, Ange,

Dis-moi,
Dis-moi ce qui ne va pas chez moi,
Pourquoi n'ai-je pas d'ailes comme toi ?

Ange, Ange,

Offre-moi ce secret,
Celui que mon coeur me cache,
Pourquoi suis-je si faible et forte à la fois ?

Ange, Ange,

Qui es-tu ?
Qui est moi ?
Qui serons-nous ?

Ange, Ange,

Toi qui t'es posé sans prévenir,
Près de mon être silencieux,
Ne vois pas que mes ombres.

Ange, Ange,

Prends moi la main, 
Et souffle-moi que demain sera meilleur.

Ange, Ange,

J'ai trop de mal à accepter.
Et pourtant tu es là.

Ange, Ange, 

Je crois que je peux t'aimer.

Ange, Ange,

Envole-nous.

Ange, Ange,

Je ne suis pas que soupir.
Si, si, je sais rire !

Ange, Ange,

Tout ce que je voudrais,
C'est de voir exister ce rêve.

Ange, Ange,

Je désire te mériter.
Quoique puissent dire les autres,
C'est avec toi que je m'engage.

Ange, Ange,

Ne m'en veux pas d'être telle que je suis.

Ange, Ange,

D'accord,
Je veux bien essayer.
Essayer d'avancer.
Essayer de faire confiance.
Essayer de ne plus espérer.

Mais de nous vivre.
















La magie était dans les étoiles,
Leur robe de lumière s'échouait dans nos yeux,
Leur flamme battait la mesure de nos coeurs,
Et leur sourire dans la nuit, était notre secret.

La magie était dans les étoiles,
Elles nous ont murmuré le chant d'un silence parfait,
Elles nous ont observés en un regard plein de malice,
Nous, simples dépositaires de poudres d'étoiles.

La magie, c'était toi, moi, elles.
Nous avons dansé dans l'air,
Roulé dans le sable du temps,
Scellé d'un baiser.

La magie, c'était toi,
Dans l'ombre déployant tes ailes,
Dans la lumière tes yeux profonds,
La magie, c'était toi, offert.








J'ai aujourd'hui, encore en cours (chut...) écrit ces 3 poèmes qui ont une origine particulière : j'ai pris plusieurs poèmes différents de la grande littérature française (Verlaine, Bonnefoy et Breton), ai pioché chez eux pour prendre des vers ou des morceaux de vers qui me plaisaient, et les ai assemblés en des nouveaux poèmes à ma sauce, je tiens cette technique d'un atelier d'écriture auquel j'avais participé en première, alors, n'hésitez plus, essayez ! ;)

Enjoy !




Mes pas se portent sur les escaliers
Qui ont gravit vers trop d'étoiles.
Je me tiens dans ce lieu de l'évidence,
Pour voir ces ombres emporter la cendre des rêves,
Car l'Ange a disparu.
Entre ces roseaux gris de lumière,
Il m'a offert un adieu de cristal et de brume,
Dans un chant qui s'est perdu,
Au-delà de toute forme pure.
Et j'ai recommencé sans fin,
La danse intime et lucide,
Qui sourit à l'extrême douleur,
D'être le souvenir du puits de l'éternel. 





La poésie se fait dans un lit,
Dont les draps sont l'aurore des choses,
Et où naît l'aventure mentale.
Il faut laisser la porte ouverte,
Sur le reflet des deux rives,
Pour que l'étreinte poétique,
Soit une lueur bleue qui relie,
Les battements de coeur,
Tremblant à la mesure,
Des figures de danse exécutées,
Par les boucles de tes cheveux.
Les volutes claires de fumée,
Transparaissent d'un corps de femme,
Qui embrasse cet acte d'amour,
Au milieu de la chambre des prestiges,
Spectatrice de l'envol des mots,
S'échappant de la misère du monde.






Les mots ont été choisis sans aucune méprise,
Le contour subtil des voix suspend le Jour,
Car un très léger bruit d'ailes soluble dans l'air,
A pris l'éloquence pour faire sourire les yeux de l'Azur,
De la musique, encore et toujours !
Qui, d'une âme en allée,
S'en va vers d'autres cieux et d'autres amours.
Éparses au vent, les lueurs musiciennes
Parfument le vieux boudoir où ce chant
Dorlote mon pauvre être qui s'ouvre lentement
Au jardin peuplé de couleurs et de rimes. 














Primavera


Le Silence entrouvre ses lèvres,
Au parfum de la Naissance,
Où la Vie souveraine s'élance,
Dans un Ballet vert et de fièvre.

Nature range son manteau d'Hiver,
Enfin nue de toutes nos tristesses,
Autour de nous chante sa promesse,
Car toujours, elle habille la terre.

Fébrile attente récompensée,
Forêts et prairies éclosent,
Parsemées d'Etoiles vives qui osent,
Colorer notre Monde dispersé.

Courbe levée vers la lumière,
La Grande Horloge annonce la victoire,
De l’Éternité sur les Moires,
Le Printemps s'impose d'un Règne fier.




Petit Poème du jour sur une musique qui tourne en boucle en ce moment chez moi, écrit sous les contraintes données par une camarade de classe : des octosyllabes, des rimes embrassées et le thème du Printemps. ;)


- Danse des Papillons -





Lion devant l'hésitation de l'écume revenant inlassablement à la mer,

Chat juste sur son épaule et regard d'ambre,
La mélopée des Âges les entoure et pourtant...
... Le chemin jamais de s'arrête.

Lion s'assoit et soupire.
Chat, de son épaule, l'interroge sur la raison de ce souffle.
"Quand viens-tu rêver avec moi ?"
Demande alors Lion d'une voix grave.


Le regard de Chat étincelle d'une flamme de nostalgie,
Le coeur de Lion soupire encore.
"Enlace les Mots, ces Papillons, sans craindre qu'ils ne t'échappent,
Ils sont en moi, en toi, en tout ce qui nous fais vivre."

Chat d'un ronronnement l'apaise.
Et lion sourit... Ils sont libres.
Seul un Papillon subsiste... Rêve.


Pourtant, j'en vois un autre, là, au loin, pointant le bout de son nez
Audacieux, mystérieux, accessible quand il veut, sans se presser
Là où ne l'attends pas, aux milieux des autres, lent, discret
Il est là.
Espoir.

Les Papillons se font rares en moi... Mon esprit est plus remplit...
De Couleurs.
Ondoyantes. Chatoyantes. Virevoltantes.
Allant de ci et de là.
Vibrant. Sifflant. Hurlant. Chuchotant.
Chaude ou froide, Espoir ou Abandon.
Vagues murmurant un air familier...

Musique.

Océan insondable,
Dernier refuge des âme grises,
Palette de couleurs et de souffles,
S'y plonger entièrement, c'est s'oublier pour renaître.


Alors je traverserais les océans, rien que pour te voir
Les Papillons virevolteront autour de moi, rien que pour ton espoir
Et si il faudra combattre, je me dresserais contre le monde entier
Rien que pour que pour te montrer, te montrer ceux dont j'ai rêvé.


Moi qui de la terre t'attendait,
Ô Fils de la Lune, enlace les Papillons de ces si beaux attraits,
Mais qu'as-tu vu dans le monde des Rêves ?
Ma voix arrive jusqu'à toi et le vent qui te porte s'élève

Ce monde, le mien, ce monde que j'ai vu chaud, chaleureux
Réconfortant, où pour vivre il ne te faut que des yeux
Les yeux, pour voir, pour concevoir, pour l'espoir
Car l'espoir, je le retrouve dans tous ces regards

Pleurants de joie, brillants de vie, débordant de rêves
A chaque instant, ces instants, sans une seule trêve
Où il faut aimer, s'aimer, vous et moi, eux et lui
Sous le soleil, la pluie, la lune, la nuit.


Comme un joyau que je chéris, ton cœur,
Sur toi, plein de tendresse, mon regard demeure.
Dans cette ronde sans fin,
Ris, pleures, vis et aime, tout en me tenant la main.

Lion devant les étoiles je suis, émerveillée,
Perles de larmes dans mes yeux devant cette beauté,
Mon être entier boue en tes Papillons-Lumières,
Et comme une mère, je suis fière.

Fils que je suis, je ne fais que ce que j'ai aimé
Déployer tous ces papillons, qui t'attendaient
Car je vis pour toi, pour ton espoir et ta fierté
Ton sourire, ton rire, que j'aime et aimerais
Car c'est ta vie
Que je chéris.


Enfant que j'ai tant attendu,
Tu es la merveille que je n'avais jamais encore vue.
Ne cesse pas de dompter les Papillons,
Personne ne peut nier, tous te le diront,
Tu es mon Espoir, ma force, la main qui m'empêche de tomber,
Que les Étoiles l'inscrivent dans le ciel, tu es ma Réalité.







La petite histoire veut que Chat et moi, un soir, nous sommes lancés dans ce dialogue sans nous concerter, l'un à la suite de l'autre, écrit d'un jet. 
C'est un texte qui me tient vraiment à coeur.
Un bel apprenti...



Bien à vous,
Patoune.


- Poème Jet -


Voici une série de mini poème, fait en cours... je me suis tapée un délire avec une copine, elle écrivait un thème d'un mot et j'écrivais à la suite sans avoir le droit de corriger, donc ce n'est que du jet.... Enjoy !

Musique :


Danse de notes
Élancés dans les oreilles du coeur
Pareilles aux reflets d'une vie tracée dans le vrai de l'être.


Couleur :

On ne peut définir
Les enfants du prisme de la lumière
Qui enchantent le monde et l'aident à exister.




Les 4 éléments :


Terre mère qui élève la sagesse
Air libre qui insuffle le voyage
Eau vive qui sonde toutes les facettes du monde
Feu d'or qui demeure au centre de la vie.


Souffle :

Caresse du vent
Qui soulève ta poitrine
Dans le silence de ton sommeil.


Carré :

Un monde clos
Aux quatre murs
Se mordant la queue par des angles droits.


GRrrr :


Grondement sourd
Dans la grotte humide
D'un lion qui se libère d'un cri.


Partir :


L'avenir en soi
N'éclate que dans un envol
Chacun part pour voir où il est.


Feutre :


Défi d'enfance
De ne pas dépasser
Les encadrements d'un monde coloré



Odeur :

Effluve fugace
Silencieuse comme le vent
Qui s'imprime sur les corps et les lieux.


Les Cieux :

Tapis des étendues
Dont les couleurs pâles et sombres
Annoncent les humeurs du temps.



Les yeux :

Fenêtre circulaire 
Ouverte sur l'âme
Entourée des lumières de l'éveil.


Le passé :


L'écueil de pensées
Qui réveille une part de nous
Nous constituant, nous ayant construit, inévitablement.


Le printemps :


Délivrance du monde
Qui déchire des manteaux de glace
Pour s'offrir au soleil et à la nudité.


La boussole :


Trait des espaces
Guidant sur le chemin
D'un destin pointé vers le nord.


Le temps :


Jamais qui n'avance
Au rythme voulu
Prince de l'impalpable horizon des époques.


                                                 - Ciel -





On me saupoudre d'or
Et l'on m'appelle Aurore.
On me saupoudre d'étoile sans bruit
Et l'on m'appelle Nuit.
On me saupoudre de rose et de soupir minuscules,
Et me voilà devenu Crépuscule.
Ô temps des voiles ailés,
Je suis un ciel libéré !



- Ancestral Voices -


Poème qui date du 27 novembre 2010, en jet.





Ancestral Voices.

Blanc monde,
Flocon danse,
Neige silence,
Hiver onde,


Appel d'air,
Froid du temps,
Combat avec le printemps,
Souffle qui libère.


Mots qui s'élancent,

Poème déroulé,

En prose colorée,

Phrases qui s'avancent.

Les choses s'étoffent,

Juste l'envie de dire,
Que le sens veut applaudir,
Une pensée qui s'offre.

Ce n'est rien.
Juste des mots comme ça.
Ce n'est rien du tout.
Juste écrire comme ça.
Ce n'est absolument rien.
Juste passer le temps, comme ça.


- La vie est un Ciel -





La vie est un ciel.

Un univers drapé de robes aux couleurs sombres comme douces.
Son cou est serti de diamants, d'une lune et d'un soleil.
La voûte céleste est chaussée d'air et de nuages,
Couronnée par l'infini.

La vie est un ciel.

Un monde de voyages, de vols et d'atterrissages.
Les chemins y sont invisibles et pourtant nous pouvons les sentir,
Il suffit de suivre la voie à travers toute l'immensité,
Ouvrir son être, qu'il étende ses ailes en parfaite harmonie.

La vie est un ciel.

Une promesse faite que l'on peut toujours avancer.
Une offrande à l'espoir.
Un chaud baiser fait à l'éternité.
Et dans ton regard où dansent les couleurs de la terre,

La vie est un ciel !

Comme ton coeur, 
Comme la vague de l'océan,
Comme le parfum des hautes strates,
Comme toi.

Je salue le temps qui passe, 
Assise sur la montagne,
A admirer les courbes de ton élan.

Présence vive,
Présence vraie.

La brise t'apportera, 
La fraîcheur de mes mains, 
La force de mon attachement,
Et le souffle de ma joie.






- Le Vieux Rêve -



Encore un petit poème écrit en cours ...





- Le Vieux Rêve - 


La mélancolie est faite de nos rêves morts-nés,
Elle vient ripailler aux soirs de espérances,
Picorant dans le plat de notre volonté,
Afin que notre mémoire lui cède un mot qui pense.

Un esprit ouvert demeure un berceau d'espoirs,
Car rien n'est plus puissant qu'un songe incarné,
En un visage, un mouvement, une histoire,
Entraînant l'être dans la quête d'une réalité.

Enfants et vieillards se nourrissent de son souffle,
Qui murmure au milieu du Jardin d'Onirie, 
Là où les illusions jamais ne s'essoufflent, 
Et dansent au-delà du monde où le sensible vit.

Au bal de Rêve en notre sommeil tant répété,
Nos désirs se dévoilent dans une sans-gêne infinie,
Les mensonges y sont des masques de vérité,
Il faut embrasser cette musique de génie.

Même le Temps armé d'échecs ne peut altérer,
La foi offerte à ceux qui inventent en pleine nuit,
Un univers de fantaisies nouvelles, pour boire
A la source célébrant leur persévérance. 


- La connaissance de l'Ether -


Poème écrit en 20 grosses minutes en cours, j'ai bossé la structure, les rimes,
le sens est parfois vaporeux, dû à un sujet qu'il m'est difficile à exprimer,
il faut que je le retravaille.





Je papillonnes dans le temps moucheté d'oubli,
Écharpe matérielle et éphémère qui se meurt,
Perdue sur la trame de l'univers doux et nu,
Soupirant après la rivière de la mémoire.


Se libérer d'une prison de nerfs et de chair,

Allant embrasser le fil de la vérité,
Car la vie devient esprit et soupirs célestes,
Parmi les strates d'un monde éclatant à mes yeux.


Ce qui est un se fait multiple et filet d'air,

Et la palette des êtres se fond dans l'éternité,

Jusqu'à ce que ma raison déboutonne sa veste,
Mariant ainsi mon coeur au chant de nos aïeux. 

Je ne suis plus moi, je renais dans l'infini, 
Éparses instincts qui décident de sonner l'heure,
D'une ouverture souriant à une connaissance mue,
Par l'impulsion vive d'un être face à son miroir.





Encore une petite vague de poèmes... Le premier est dédicacé à Swann 
http://alchimistenoir.over-blog.com/ )
Le second a été travaillé pour le rythme et les images toutes simples.



Flanc de colline devant l'éveil du matin,
Une ombre sur le vert de l'herbe roselée,
Regard de silence vers l'astre roi d'hier et de demain,
Fourrure grise et noire, épaisse,
Touchée par ma main qui le caresse,
Ce loup à l'aurore du monde de rêves,
Moi fille de l'aube, il s’assoit avec paresse,
Contre ma jambe et me parle de gens qui s'élèvent,
Vers l'horizon, sans peur,
Et moi je l'écoute, rassurée,
Jusqu'à ce que vienne l'heure,
De nous séparer.




Le monde est en marche, 
Il danse, s'émerveille et rit
Ma vie est une arche
J'avance, je tombe et je grandis. 


Le monde est une maison,

Remplie de pièces secrètes ou populaires
Ma vie est faite de raison
Je me trouverai même si je me perds.


Le monde donne l'heure

Aux moments durs comme doux
Ma vie c'est mon coeur
Qui résonnera jusqu'au bout.

Le monde est si grand
Aussi riche que cruel
Ma vie est un passé, un présent
J'en écrirais l'histoire dans le ciel.







Un souffle.
Un murmure.
Une note.
Une vérité.
Une volonté.
Une brise.

Légère.
Passagère.
Venant d’outre monde.
Elle chante dans mon oreille.
Elle m’emballe.
Elle m’entraîne.
La brise.



Un chemin.

Une suite.
Elle continue.
Toujours plus vite.
Toujours plus loin.
Jamais.
Elle ne s’arrête.

Les arbres se balancent.
A son passage.
Ils s’inclinent.
Ils dansent avec elle.
Elle rythme leurs chants.
Elle les emmène.

Rayons chatoyants.
La traversent.
L’éclairent.
Vague onduleuse.
Elle passe.
Et repasse.
A jamais.
Elle revient.

Un réveil.
Une source.
Une poignée d’instants.
Elle s’envole.
Par-dessus les villes.
Et repart.
Au printemps prochain.




Sombre silhouette perdue,
Frêle princesse, ingénue,
S'avance dans la nuit,
Sans qu'aucune étoile ne lui sourit.

Elle marche dans les rues,
Pieds et cœur nus,
De toute chaleur, il est minuit,
La princesse continue sans bruit.

Jour devenu ombre,

Elle ne sait pas où elle sombre,

Elle voudrait juste retrouver son chemin,

Croire de nouveau au lendemain.

Labyrinthe de pensées lucides,
Qui la brûlent comme l'acide,
D'un inévitable destin,
Qui la frappera de la main.

Princesse sans étoile,
On a déchiré sa toile,
Où elle avait peint,
Ses espoirs de demain.

Fille au cœur d'un roi oublié,
Crinière terne sur le sentier,
Elle continue, loin.
Jusqu'à nier d'où elle vient.

Princesse, princesse,
Pourquoi pleures-tu sans cesse ?
N'as-tu pas envie de sortir de cette voie,
Plus vraie, plus forte, en joie ?

Marche jusqu'au clocher du monde,
Abrites-toi sur les ondes
Du tapis du firmament.
Les étoiles te parleront du passé et éclaireront ton présent.

La princesse écoute,
Voudrait pouvoir tuer tous ses doutes.
Tant de chemin à parcourir,
Pourtant il lui manque juste son sourire.

Elle connait le monde et ses habitants,
Même certains, les plus nobles et élégants
Animaux majestueux et fidèles,
Viennent lui parler et lui offrir le goût de l'éternel.

Princesse qui vole sans aile,
Fille au cœur d'un roi oublié,
N'arrêtes jamais de la regarder, elle,
Cette douce étoile qui t'est destinée.





Ce soir je fais un petit retour en arrière,
histoire de voir un peu ce que j'ai laissé derrière moi...
Ça fait du bien de voir que l'on avance. Toujours un peu plus.






Ô toit du monde,
Toi qui reçoit toutes ses interrogations, 
Ne vois-tu pas l'onde,
De ma question ?

Et vous, nuages de cotons blancs,
Se coulant dans les formes que j'imagine,
Le vent vous pousse vers l'avant,
Comme si vous me faisiez un signe.

Ciel remplit de couleurs de vie,
Immuable tableau d'aquarelles,
Comme je voudrais pouvoir te toucher même de mon lit,
M'évaporer dans tes murmures vermeils.

Je suis assis sous la voûte,
Les yeux dans ton bleu,
En silence, à l'écoute,
Je cherche la porte du haut lieu.
Bancs du nuage au coucher du Roi,
Dansant entre le rosé et le doré,
Je n'ai pas besoin de voler, 
Je suis en toi.









"Le lit comme un navire au port du lent bonheur me berce doucement,
Le temps des ombres caresse l'oreiller,
Un masque de songe se pose sur mon visage,
C'est l'heure de partir, d'embrasser l'onde du rêve,
Un Univers d'étoiles, de silences, d'espérances,
Où nous ne savons plus rien, sinon que la nuit s'émousse à pas lents,
Car de l'autre côté du lit, point une aube extraordinaire."



            


Reflet d'argent dans mon regard,
Disque blanc qui luit,
Un monde rêveur, hagard,
M'emporte dans le noir qui te fuit.

Le temps te coupent des robes,
Faites de courbes, de croissants,
Qui ne s'effacent qu'à l'aube,
Et revivent le silence suivant.

Mon cœur brille de ta rondeur,
Trop faibles sont mes mots,
Pour attirer tes faveurs,

Juste te regarder, par delà les flots.

Cercle de lumière sur mes yeux,

Oublie la distance et donnes moi en une,

De tes pensées bleues,
Oui, réponds moi, Ô Lune...



- Jeu de Prénoms -









Voici quelques poèmes écrits d'un seul jet (une pratique que j'affectionne, laisser les mots jaillir et les voir s'envoler, ou pas xD) sur l'idée de prendre un prénom comme colonne vertébrale (en gros chaque lettre est la première d'un vers) sans me forcer à faire des rimes, comme je l'ai dit, juste laisser couler. Enjoy !


Juste le souffle qui s'élève
Uni dans la vapeur blanche
Liant le visible à l'invisible
Inaliénable à la fraîcheur
En qui fond l'air
N'oubliant pas d'être eau d'hiver.

‎A l'aube des temps se réveille une fille
Guidée d'une main par le murmure d'un trait
A faire vivre, dans la couleur ou la pensée
Trait d'une lettre, d'une courbe ou d'un rêve
Haletant de leurs lumières pour être vus
Et s'en vont exister dans tout ce qui sera.


Ballade d'un regard doux
Au carrefour d'une vie
Passée à chercher qui tu es,
Tiré à droite et à gauche,
Il y a tant à découvrir,
Si bien que tu dois prendre le temps,
Tu es le capitaine de ton âme,
Et ton regard de pluie sera toujours en moi.

Naître dans la lumière,
A la croisée des mondes colorés,
Tant et si bien que tu es prince des étoiles,
Habillé de talent et de volonté,
A l'aube d'une autre naissance,
Né du trait et de la courbe, un dessin.

Où irais-je ouvrir les yeux ?
Rien ne me retiendras jamais,
Immuable lumière des hauteurs,
A briller des éclats éternels,
Ne cessent jamais d'éclairer les hommes,
Etoile souriant au monde.


Et toi là, fils des nuages,
Va dire au roi soleil :
Au soir, la lune viendra t'épouser.


Bonne semaine à vous !

Patoune


- Princesse -






Princesse, Princesse, pourquoi pleures-tu encore ?
C'est la panthère qui m'a hypnotisée en rôdant au dehors...
Princesse, Princesse, pourquoi as-tu peur ?
Parce que le vide me fait mal et que je ne sais dire au-revoir aux étoiles de mon coeur...
Princesse, Princesse, mais alors que faut-il faire ?
Me protéger, me faire grandir, me faire rire, dans un amour sincère.