dimanche 20 novembre 2011

- Prose Amoureuse -




Soif intarrissable de ta présence,
Manque constant de ton regard,
Attente interminable d'un signe de ta part,
Baser mon estime sur ce que tu penses.

Les coeurs s'allient dans une course folle,
Celle du bonheur de se construire ensemble,
Unissant deux êtres qui ne tremblent,
Que face à ce qui pourrait balayer l'autre de ce beau vol.

Ainsi privé de sa moitié de vie,
Les pensées se tasseraient dans un esprit abattu,
Désemparé de s'être, avec l'autre, perdu,
Ne recouvrant plus en rien une once d'envie.

Comment se résoudre à l'évidence ?
Sans toi, le monde se retrouve dénué de toutes couleurs,
Même le temps tourne sans heure,
Nous demeurons le centre unique de cette danse.

Je suis vouée à exister en nous désormais,
Je n'ai qu'un port d'attache, qu'une bonne étoile,
Car c'est par toi que la vérité se dévoile,
Ce qui a été bâtit de nos mains ne s'effacera jamais.

Trop d'absolu aux papilles de gens frileux,
Mais je décide de faire, dans le vide, ce pas,
Laissant le néant devenir l'infini de tes bras,
Afin que tu goûtes à mon océan d'amour que je puise des cieux.

Alors, impatience de faire saisir l'impalpable !
Ce feu ardent qui flamboie dans la nuit,
Pour l'éternité, tu sauras que mon univers sera ton lit,
Permets-moi de verser ici l'inoubliable.

Quand m'arrêterais-je ?
Je ne sais, pourquoi tarir une source qui jaillit au ciel,
Chanter sa force de vivre et de cultiver ses merveilles,
Et fortifier mon être qui deviendra ton florilège ?

Rappelez-vous donc, chers auditeurs,
Que je suis la fille, la rêveuse, la lionne
Dont personne ne peut prendre sa fierté qui claironne,
Devant vous j'élève mes sentiments vainqueurs.

La vie ne suit plus son cours dans mes veines,
Si tu ne te penches pas sur moi ; mais d'un sourire,
Me tendre cette impulsion d'âme que je me vois offrir,
Par le plus bel espoir réalisé de mon coeur, puisque tu m'aimes.

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