mardi 26 avril 2011

Liberté, Fougue, Questions, Rage, Espoir ...

Les mots vivent car ils pensent.
Les mots soignent car ils parlent.
Les mots nous font avancer car ils nous poussent vers nous-même.


Tant de chose à remettre en question ...










Que dois-je dire. Cette rage s'empare de moi, de plus en plus. Ne suis-je qu'un rassemblement de masques ? Qu'aiment-ils, ces autres qui me voient comme une lumière ? Une lumière vide. Une lumière masque. Combien sont tombés, combien sont perdus.

J'erre sur ce chemin de glace. Je sais qu'il faut cacher cette part de soi morte. Cette part de soi qui pleure en silence, qui n'a d'autre espoir que l'attente de nouveaux jours. Vivre. Rêver. Y suis-je condamnée ?
Peut être trop de pensées s'agglutinent en moi. Peut être ne suis-je qu'une boule remplie de réflexions et de croyances futiles. Suis-je libre ? Les Penseurs disent que ce n'est qu'une illusion, mais quelle illusion... Capable de donner de la force aux hommes, de leur donner espoir, de leur donner cette impulsion de vie et de combativité... La liberté... Nous la voulons et la revendiquons, mais si nous sommes influencés... C'est nécessaire. Nous ne sommes pas fait parfaits et nous avons besoin de guide. Et la contradiction humaine réside en un besoin de liberté « guidée » !
Si je ne fais que penser, mon coeur se meurt, si je ne fais que ressentir, je perds la raison. Où es-tu, Harmonie ? Où es-tu, pont fragile de mon être ? Dois-je attendre que le Facteur Temps vienne te déposer dans ma boîte aux lettres ? Harmonie, parle moi, dis moi que tu existes, que je te trouverais bientôt, emballée en un homme ou en un être puissant ! Besoin de pleurer, besoin de rire, besoin de vivre et de rêver ! Besoin de toi, Harmonie ! Et mon coeur, si fragile, si fort, si rien et tout... Mon Univers et mon Abîme. Suis-je belle ainsi ? Qu'est-ce qui les attire ? Mes masques, mon être, les deux tant ils sont mélangés ? Qui suis-je ? Y a-t-il quelqu'un pour me le dire ?
Pourquoi ne crois-je pas en moi ? Oui, j'ai les résultats scolaires, j'ai les connaissances et les quelques amis, j'ai l'amour et l'espérance d'une vie digne... Que manque-t-il ? Que cette place là soit occupée ? Ô Harmonie, j'ai besoin de toi !

Et lui ? Les chemins s'emballent, vont se croiser et mon coeur suit la cadence. S'il y a une danse à prendre, c'est bien la sienne. Pourtant les fantômes me poursuivent, mes blessures jaillissent à mes yeux un peu plus chaque jour, je devrais m'écrouler, hurler ma haine et ma douleur et non, je suis debout, et je souris. Ne lis pas cela comme une plainte, cela fait partie de moi, je ne le sens presque plus. Je vis, je souffre, je respire, je ris et espère, comme toi.
Je t'aime.
Je t'aime. Combien de fois te l'a-t-on dit ? Je ne sais. Qu'ai-je à offrir ? Pas grand chose. Juste un coeur fragile et fort, un coeur Univers et Abîme, mon coeur qui tâte le monde et qui tâte l'espérance à ton contact.
Je t'aime. Les chemins peuvent être sombres, je puiserai en moi cette petite lumière que l'on semble m'avoir confiée. L'homme est Ombre et Lumière. Laisse moi faire briller cette clarté dans ton regard, laisse moi être moi dans tes yeux, laisse moi me voir à travers toi et me sentir vivante. Vivante contre toi, vivante en entendant ta voix... Laisse moi croire que je vaux quelque chose parce que je t'aime. Je t'aime, je t'aime, oh que je t'aime... Cela me dévore parfois, à me donner envie d'être juste contre toi et de te regarder, simplement, avoir le droit d'entendre ton souffle, avoir le droit d'être celle que tu attendais. Ne plus avoir peur de n'être rien, puisque dans tes yeux je suis quelqu'un. Ne plus avoir peur d'avancer, parce que toi tu me comprends et me tiens. Ne plus avoir peur d'être quelqu'un parce que tu es là à m'aimer. Ne plus avoir peur de rien... Juste de te perdre, de ne pas te donner tout ce dont tu as besoin, de ne pas être celle qui pour qui tu es fait... Laisse moi être cette fille, laisse moi être bientôt cette femme... Fais de moi un Univers... !
Bien facile d'écrire des mots. Bien facile pour moi qui les manipulent depuis si longtemps, bien facile et peut être sans grande valeur.... Alors je te le dirais avec mon corps, avec mes mains et mes regards, mes sourires et mes rires, avec ce que je suis, avec ces miettes de moi dont je peindrai un tableau juste pour te dire que je suis lorsque nous sommes... Bien facile d'écrire. Alors je me tais et je t'embrasse... 

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