vendredi 4 mars 2011

- Danse des Papillons -



Lion devant l'hésitation de l'écume revenant inlassablement à la mer,
Chat juste sur son épaule et regard d'ambre,
La mélopée des Âges les entoure et pourtant...
... Le chemin jamais de s'arrête.
Lion s'assoit et soupire.
Chat de son épaule l'interroge.
"Quand viens-tu de nouveau rêver avec moi ?"

Le regard de Chat étincelle d'une flamme de nostalgie,
Le coeur de Lion soupire encore.
"Enlace les Papillons sans craindre qu'ils ne t'échappent,
Ils sont en moi, en toi, en tout ce qui nous fais vivre."
Chat d'un ronronnement l'apaise.
Et lion sourit... Ils sont libres.
Seul un Papillon subsiste... Rêve.


Pourtant, j'en vois un autre, là, au loin, pointant le bout de son nez
Audacieux, mystérieux, accessible quand il veut, sans se presser
Là où ne l'attends pas, aux milieux des autres, lent, discret
Il est là.
Espoir.

Les Papillons se font rares en moi... Mon esprit est plus remplit... De Couleurs.
Ondoyantes. Chatoyantes. Virevoltantes.
Allant de ci et de là.
Vibrant. Sifflant. Hurlant. Chuchotant.
Chaude ou froide, Espoir ou Abandon.
Vagues murmurant un air familier...

Musique.

Océan insondable,
Dernier refuge des âme grises,
Palette de couleurs et de souffles,
S'y plonger entièrement, c'est s'oublier pour renaître.


Alors je traverserais les océans, rien que pour te voir
Les Papillons virevolteront autour de moi, rien que pour ton espoir
Et si il faudra combattre, je me dresserais contre le monde entier
Rien que pour que pour te montrer, te montrer ceux dont j'ai rêvé.


Moi qui de la terre t'attendait,
Ô Fils de la Lune, enlace les Papillons de ces si beaux attraits,
Mais qu'as-tu vu dans le monde des Rêves ?
Ma voix arrive jusqu'à toi et le vent qui te porte s'élève

Ce monde, le mien, ce monde que j'ai vu chaud, chaleureux
Réconfortant, où pour vivre il ne te faut que des yeux
Les yeux, pour voir, pour concevoir, pour l'espoir
Car l'espoir, je le retrouve dans tous ces regards

Pleurants de joie, brillants de vie, débordant de rêves
A chaque instant, ces instants, sans une seule trêve
Où il faut aimer, s'aimer, vous et moi, eux et lui
Sous le soleil, la pluie, la lune, la nuit.


Comme un joyau que je chéris, ton cœur,
Sur toi, plein de tendresse, mon regard demeure.
Dans cette ronde sans fin,
Ris, pleures, vis et aime, tout en me tenant la main.

Lion devant les étoiles je suis, émerveillée,
Perles de larmes dans mes yeux devant cette beauté,
Mon être entier boue en tes Papillons-Lumières,
Et comme une mère, je suis fière.

Fils que je suis, je ne fais que ce que j'ai aimé
Déployer tous ces papillons, qui t'attendaient
Car je vis pour toi, pour ton espoir et ta fierté
Ton sourire, ton rire, que j'aime et aimerais
Car c'est ta vie
Que je chéris.


Enfant que j'ai tant attendu,
Tu es la merveille que je n'avais jamais encore vue.
Ne cesse pas de dompter les Papillons,
Personne ne peut nier, tous te le diront,
Tu es mon Espoir, ma force, la main qui m'empêche de tomber,
Que les Étoiles l'inscrivent dans le ciel, tu es ma Réalité.






La petite histoire veut que Chat et moi, un soir, nous sommes lancés dans ce dialogue sans nous concerter, l'un à la suite de l'autre, écrit d'un jet. 
C'est un texte qui me tiens vraiment à coeur.
Un bel apprenti...


Bien à vous,
Patoune.


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