vendredi 4 mars 2011

- Suite du Vide de Grenier ... En Musique ! -




Cette musique m'évoque les échos des Âges,
Les échos du temps et de l'espace
On n'a pas besoin d'ailes pour voler,
Juste besoin de son coeur,
D'entrer dans l'onde,
D'entrer dans la musique, dans les mots, la courbe ou le silence.

Se glisser dans l'harmonie,
Aller parler aux étoiles qui nous voient et nous entendent même à travers le jour,
Aller caresser les nuages pour qu'ils prennent la forme que notre imagination nous souffle.

Se laisser emporter par le vent, danser avec lui, apprendre de lui l'éphémère et la fraîcheur,
Voir les Nébuleuses, écouter leurs histoires, elles qui ont tant vu des hommes et de l'univers,
Va t'asseoir, va demander à ton étoile de briller fort, fort dans le ciel, dans le ciel de ton coeur !

Va t'asseoir au pied de l'univers,
Va caresser la nuit,
Son doux manteau, sa musique et ses silences,
Va goûter à l'apesanteur qu'un esprit trouve lorsqu'il s'abandonne,
Aux mots, aux courbes, aux mélodies et aux silences.

Sens l'air,
Parle au silence,
Tais les mots inutiles,
Et va vivre,
Tout simplement.

Qu'importe hier et demain,
C'est aujourd'hui que tu écris, dessine, écoute, tais ce qui fais de nous des êtres humains,
Respire.

Ferme et ouvre tes paupières,
Ne pense plus à rien,
Sois les mots.
Ressens les.
Vis les.
Deviens eux.

Et sois à jamais toi,
La rivière sans fin,
Coule de ma main.

Regarde moi,
Etoile je suis étoile qui brille ce soir pour toi,
Sans attendre de retour ni d'au revoir,
Juste donner, un peu d'espoir.

Les voix se mélangent et résonne le tambour,
C'est l'appel du jour,
Comme j'aime cette mélodie,
Océan de vie. 







La musique me caresse le cœur et pour toi, je me laisse emporter. Je vois les sons devenir couleurs, et les couleurs devenir lumières. Celles de l'automne où or et roux s'embrassent dans le vent, où le froid est encore tendre, où le ciel se charge de toutes les larmes, douces ou amères, de l'année.
J'ai oublié le temps, seuls compte ces deux ombres entre les arbres qui se déshabillent pour la saison. Une pluie, nouvelle, tombe tout autour d'eux, de feuilles et de marrons, d'étoiles si petites que ce n'est que dans tes yeux que je peux les voir. Oui, ces ombres glissées dans l'automne, c'est toi et moi. 
Tu m'as pris la main et tout à coup l'univers s'est agrandit, tout à coup, là, au creux de ma poitrine, quelque chose bat pour de vrai. D'une main, tu m'a donné la sensation d'être vivante. Nous marchons, toi et moi, seuls sur ces tapis de feuilles rouges, seuls sous ce ciel grondant, seuls entre les arbres, seuls, et pourtant, deux.
Ici le temps ne compte pas car chaque seconde résonne dans toutes les éternités. A chaque souffle, c'est tout un pan de moi qui vit encore plus fort. 
Nos deux mains liées, comme l'on bâtit un pont entre deux rives, a toujours été en moi. Quel que soit ton chemin, quel que soit le lieu où te mèneront tes pas, je saurais que, j'ai vécu. Que ces instants, touchés ou dits, ont été à nous. Que, quoique nous devenions, là, sur notre cœur, sont inscrits en lettres d'argent ces mots et ces regards.
La musique s'estompe. S'efface, comme à regret, de mes oreilles, mais ne cesse de retentir en moi. La mélodie d'un samedi après-midi sous la pluie.



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