vendredi 4 mars 2011

- Vide le Grenier des Poèmes -

Ce soir je fais un petit retour en arrière, histoire de voir un peu ce que j'ai laissé derrière moi...
Ça fait du bien de voir que l'on avance. Toujours un peu plus.












Ô toit du monde,
Toi qui reçoit toutes ses interrogations, 
Ne vois-tu pas l'onde,
De ma question ?

Et vous, nuages de cotons blancs,
Se coulant dans les formes que j'imagine,
Le vent vous pousse vers l'avant,
Comme si vous me faisiez un signe.

Ciel remplit de couleurs de vie,
Immuable tableau d'aquarelles,
Comme je voudrais pouvoir te toucher même de mon lit,
M'évaporer dans tes murmures vermeils.

Je suis assis sous la voûte,
Les yeux dans ton bleu,
En silence, à l'écoute,
Je cherche la porte du haut lieu.

Bancs du nuage au coucher du Roi,
Dansant entre le rosé et le doré,
Je n'ai pas besoin de voler, 
Je suis en toi.







"Le lit comme un navire au port du lent bonheur me berce doucement,
Le temps des ombres caresse l'oreiller,
Un masque de songe se pose sur mon visage,
C'est l'heure de partir, d'embrasser l'onde du rêve,
Un Univers d'étoiles, de silences, d'espérances,
Où nous ne savons plus rien, sinon que la nuit s'émousse à pas lents,
Car de l'autre côté du lit, point une aube extraordinaire."



            

Reflet d'argent dans mon regard,
Disque blanc qui luit,
Un monde rêveur, hagard,
M'emporte dans le noir qui te fuit.

Le temps te coupent des robes,
Faites de courbes, de croissants,
Qui ne s'effacent qu'à l'aube,
Et revivent le silence suivant.

Mon cœur brille de ta rondeur,
Trop faibles sont mes mots,
Pour attirer tes faveurs,
Juste te regarder, par delà les flots.

Cercle de lumière sur mes yeux,
Oublie la distance et donnes moi en une,
De tes pensées bleues,
Oui, réponds moi, Ô Lune...





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