jeudi 3 mars 2011

- Le droit de vivre -

Voici un texte écrit d'un jet dans le train me ramenant de Paris où j'ai passé une semaine... hors norme.
On n'en revient changée, grandie, plus forte malgré les blessures, on apprends à devenir ce que l'on est et à découvrir tout ce que nous pouvons nous cacher à nous-même. Grandir.
La première personne qui l'a lu a eu pour commentaire : c'est magnifique mais c'est triste.
Sans doute, mais cela reste dans le vrai et c'est l'essentiel.


"J'ai le droit de vivre.
J'ai le droit d'être libre.
Où est le chemin qui me rendra entière à moi-même, où est la voie, où est MA voie ?
J'ai tout donné et tout à reconstruire.
Une page grise à la recherche d'une encre colorée.
M'entends-tu, toi, esprit en route, au carrefour de mon être ?
Écoutes-bien.
Je ne le redirais jamais assez.
Il est temps pour moi d'exister.
Je veux être pleinement moi. Passé et futur sur le fil du présent.
Je veux être belle d'être libre.
Je veux porter mes fardeaux dans la dignité du combattant qui a livré une juste bataille.
Me cherches-tu ?
Je suis juste à la frontière.
Juste là devant toi.
Nue de tous secrets. Nue de larmes et de sourires.
Simplement moi.
J'ai le droit de vivre.
J'ai le droit d'être libre.
Tu m'entends ?
J'ai mal, plus que jamais, mais je vais tenir.
Pour ma liberté.
Pour ma dignité.
Pour moi.
Pour une fois ! "




On pousse toujours les gens à aller vers la logique, il faudrait simplement qu'ils apprennent à s'écouter eux-mêmes, à se connaître et à s'accepter. Tout n'est pas rose. Il faut juste savoir transformer la douleur en une force qui nous pousse en avant.




Patte Blanche.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire