mardi 29 mars 2011

- La Furieuse Envie d'Etre -

Il y a des soirs comme ça, où tout nous écrase, où notre propre faiblesse nous est insupportable. Les mots, ont quelque chose de magique. S'épurer soi-même en écrivant, se donner un élan qui n'existe nulle part ailleurs que dans ce que vous écrivez au moment présent. Il nous arrive tant de fois de tomber et de croire que nous n'aurons jamais la force de relever les yeux vers le ciel, que... Que je me dis que tous ces mots ne sont pas perdus. Ils donnent de la force, de l'espérance, et cette rage de vaincre qui est possible, en chacun de nous !

So, Enjoy ...







La furieuse envie d'être.
De se détacher de ses liens du monde pour plus en dépendre, être par soi-même.
Exister. Assumer d'être.
Ce que l'on a été, ce que l'on est, ce que l'on sera.
Toujours aimer ce que l'on voudrait être, ce que l'on voudra être.
Se tendre comme une ligne droite dans l'univers, un tracé non rectiligne mais qui va de l'avant. La ligne courbée de vie.
Trouver cette impulsion, cet élan, cet équilibre.
Tant de rêves qui deviennent les gouffres des regrets, tant de pensées tombées dans le doute, tant de choses encore qui bouent en nous et qui finissent par nous fixer au fond des océans.
Comment prouver ? Comment se prouver que l'on existe ?
Chercher chez l'autre ? Chercher chez soi ?
Chercher chez l'autre et se comprendre soi. Se comprendre soi et se tenir près de l'autre.
D'où me vient cette rage de rabâcher la même envie de vivre, cette rage qui me prend par les tripes et qui ne me laisse de répis que lorsque je l'ai couchée sur le papier. Non, que lorsqu'elle est debout dans mes mots, fière, brandissant sa passion et se moquant des regards lassés ou incompréhensifs.
Oui, cette rage, elle m'anime, c'est une flamme qui réchauffe, exalte, me pousse en elle.
Ma flamme.
J'ai envie de réussir.
Je veux réussir.
Je veux lever le poing, je veux gratter la terre, virevolter, m'oublier, couler sur la vague, ma vague.
Il faut sauter dans le tourbillon, dans ce rythme de tambour et de violons qui m'encercle, tournoie dans mon coeur et sa joie, mes pieds décollent et mes cheveux tracent des alcôves de lumières colorées.
Je veux vivre.
Peu importe le chemin, les sacrifices et les larmes.
Avoir la force de se lever du banc où s'assoient les médiocres et les impensants, les insensibles et les sans saveur.
Je veux de la folie, de la surprise, de l'intensité, des offrandes de vérité.
Il faut sortir de ce monde gris, de ce monde réglé comme une horloge qui sonnera bientôt sa dernière heure, il faut en sortir, il faut en sortir !
Mais par où...
Transmettre ?
Aimer ?
Créer ?
L'homme est une cage de pulsions. L'homme est un monstre d'illusions.
J'en appelle aux anges et aux consciences, à la liberté et la sensation de vivre, de venir me visiter, de venir me tirer de ce tiroir sans fond, sans goût, sans ouverture.
Je ne sais pas ce que je suis.
Ou peut-être pas assez.
Je m'en fous, je veux continuer, le présent ne s'attrape pas, il se révèle.
Le passé se déroule et s'analyse mais ne se refait pas. Tant pis, il est moi et je suis lui. Un peu.
Le futur se gagne. Il a un prix. Il suffit de trouver l'entente des rêves et des réalités.
Tant de rêves qui deviennent les gouffres des regrets, tant de pensées tombées dans le doute, tant de choses encore qui bouent en nous et qui finissent par nous fixer au fond des océans.
Plus maintenant.
Je veux de la folie, de la surprise, de l'intensité, des offrandes de vérité.
Il faut sortir de ce monde gris, de ce monde réglé comme une horloge qui sonnera bientôt sa dernière heure, il faut en sortir, il faut en sortir !
La furieuse envie d'être.
De se détacher de ses liens du monde pour plus en dépendre, être par soi-même.
Exister. Assumer d'être.
Ce que l'on a été, ce que l'on est, ce que l'on sera.

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