mardi 29 mars 2011

- Hommage à Pierre Bottero -

Il demeure mon auteur préféré. 
Préféré car Guide.
Préféré car dans le Vrai.
Préféré car dans le Beau.


Il est mort il y a maintenant plus d'un an, lors d'un accident de moto, à même pas 50 ans.


Je vous encourage à le lire, telles les Trilogies d'Ewilan, celle d'Ellana (Le Pacte des Marchombres), celle de L'Autre, Les Âmes Croisées, Le Chant du Troll ...


Un excellent écrivain dans la Fantasy Jeunesse.








Moi aussi j'y pense.

Et tout ce que tu offres.
Je me suis perdue en toi. J'ai pleuré, j'ai ri, j'ai vécu, là, en plusieurs heures, de toute une vie. Tu m'as tendue une main d'encre et de couleurs, un sourire de rêve et d'aventure, pour que j'apprenne à me trouver en te cherchant.
Pourquoi coulent-ils si facilement, tes mots ? Pourquoi est-ce que je sens ta surprise venir tout en me laissant surprendre par l'éclosion de ton histoire ? Pourquoi cette lumière là, à l'instant dans mes yeux, cette petite paix que je voudrais unique et que tu as pourtant offerte à beaucoup d'autres.
Tant de mots et de partage, sans te connaître.
Trop de choses qui s'entrechoquent, qui veulent sortir de moi, tout de suite, te dire ce que je pense, ce que je ressens.
Ce que je suis aujourd'hui.
Que tu saches que jamais je n'arrêterai.
Que le monde peut me mette en échec, moi, j'écrirais.
J'irais rêver.
J'irais dans ma bulle et j'observerais le monde en silence.
Lui et moi, on discute de temps en temps, je vais le chercher pour ne pas devenir véritablement un filet de rêves, et lui vient me voir pour continuer à m'enseigner d'être moi.
Je suis sur le bord, là, tu me vois ? 
Là où tous les mondes se touchent et se saluent poliment.
Encore une fois, tu as ouvert une porte et nous nous sommes engouffrés dans le tien, ton monde, ton pavillon.
Je voudrais pouvoir avoir une goutte de ta magie pour te rendre hommage.
Un furtif regard lumineux entre nous, invisible, imaginaire, vrai. Pour moi, et seulement pour moi. Les autres peuvent acquiescer, tout ça est offert, mais ce n'est qu'en moi, ce murmure. Tu l'entends ?
J'ai déjà ma musique.
Elle est faite d'une myriade d'étoiles de notes, d'un tapis de la nuit douce, d'un jour mordoré, elle danse, elle vit, elle est moi.
Je suis toujours à la frontière, tu m'as faite monter par tes mots, et je plane dans ce silence musical, dans ce paysage vivant, dans ce couloir des mondes, perchée à la hauteur des anges, et je souris.
Toutes les voies sont ouvertes.
Il n'y a qu'à tendre les bras.
Et son esprit.
Je me cherches.
Et c'est toi, et tous ces autres qui marchent à mes côtés dans le monde réel, qui m'ont trouvée.
Je ne veux pas simplement écrire.
Je veux être écriture.
Je ne veux pas de la reconnaissance.
Je veux simplement être bien en étant moi.
Toujours répéter d'avancer, toujours se dire qu'il faut courir après le soleil, mais alors, n'est-ce pas là ton message ?
Allez, venez, montez vers moi.
Je vous ouvrirai les clefs de l'Imaginaire.
Pas parce que j'écris.
Parce que, ensemble, nous allons voyager.
Apportez avec vous vos rêves et moi les miens, et là, vous comprendrez tout.
Lui, et tous ces autres, partis, envolés, et tous ceux qui restent, dans le même combat que nous, dans l'écriture, se rejoignent en un même point.
Vivre.
Des mots.
Dans le souvenir ou dans le devenir.
Quelle importance ?
Nous écrivons.
Allez, montez vers moi.
Ils ont laissé toutes les portes ouvertes.
Et il ne tient qu'à nous, 
De rêver à leur suite.





A toi toute ma plus profonde reconnaissance et tous mes sourires baignés de larmes qui coulent sur mon coeur,
Pierre.
J'adore ton chant... Un Troll n'aurait pas fait mieux.



Patoune.

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